Portrait de Naïla Aberkan

Publié le 24/03/2022

Méga Éditions : Que voulais-tu faire dans la vie quand tu avais 6 - 7 ans ?

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, je voulais être commissaire de police. J’ai toujours aimé résoudre des mystères, des enquêtes. C’est probablement pour ça que j’aime autant la littérature fantastique ; le mystère est constant…

ME : Quel est ton souvenir du premier livre que tu as lu et quel en était le titre ? Pourquoi ce livre t’a-t-il plu ?

Les Sept contes de Michel Tournier ! J’ai lu des morceaux de livres avant cela, mais le livre de Tournier fut le premier que j’ai lu en entier. Ce livre m’a plu car j’étais en mesure de m’évader dans un autre monde lors de ma lecture. J’ai toujours été attirée par tout ce qui sort de l’ordinaire.

ME : As-tu eu un.e enseignant.e qui t’a donné le goût de la littérature ? Si oui, à quel âge ? Y-a-t-il eu une autre personne importante dans ton initiation littéraire ?

C’est seulement à l’âge de 13 ans que j’ai commencé à aimer la littérature. Ma professeure de l’époque nous a fait lire Les Misérables, de Victor Hugo. Ce fut le déclenchement d’une passion qui me suit depuis plus de 15 ans maintenant. 

ME : Quel livre a été déterminant dans ton choix de carrière ? 

La collection des livres d'Harry Potter ; sans aucune hésitation ! Je suis incapable de choisir un livre plus qu’un autre, et chaque relecture est une nouvelle découverte. Le talent de JK Rowling et l’histoire derrière son travail d’écriture est extraordinaire et j’aimerais un jour être à la hauteur de sa plume et de son imagination. À suivre… 



ME : Pourquoi avoir choisi les études que tu as faites?

Par plaisir, tout simplement. Les livres me suivent dans mon quotidien et approfondir mes connaissances via mes études me semblait être une bonne idée. 

ME : Quand tu as démarré tes études universitaires, que comptais-tu faire comme carrière ?

J’ai une majeure en littérature anglaise et une mineure en sciences religieuses. La combinaison des deux n’est pas chose commune, mais le choix de mes études était beaucoup plus basé sur la passion, plutôt que sur la raison. Dans un monde idéal et naïf, je souhaitais travailler dans une maison d’édition. Je voulais organiser des évènements, tout en lisant quelques livres par-ci, par-là. Très sincèrement, je souhaitais surtout écrire et être lue. 

ME : À quel âge as-tu publié ton premier livre ? Quel en était le titre ? Est-il toujours disponible en librairie ?

J’ai publié mes deux premiers livres à l’âge de 26 ans. Il s’agit de deux documentaires pour enfants intitulés Je sais tout : La France et Je sais tout : Les énergies renouvelables. Ils sont toujours disponibles en librairie !

ME : Si tu n’étais pas devenue auteure, qu’aurais-tu fait dans la vie ?

Je suis adjointe administrative à l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et coordonnatrice du Prix des Horizons imaginaires. Peut-être qu’un jour je serais uniquement auteure … Qui sait ? 

ME : Pourquoi avoir dit « oui » au projet des « C’est moi ! » ?

Le projet des C’est moi ! m'a donné une liberté d’écriture, chose primordiale pour que je puisse performer dans mon travail d’écrivaine. Cela fait maintenant plus de trois ans que j’écris des livres pour enfants, et me mettre à la hauteur d’un jeune lecteur est un challenge de chaque jour ! Et j’adore les challenges ! Les C’est moi ! ce sont des pépites d’imagination, dans des situations bien réelles.