• Accueil
  • Blogue
  • On bouge avec l'autrice de Mon Mégadoc, Les sports!

On bouge avec l'autrice de Mon Mégadoc, Les sports!

Publié le 14/11/2023

Entrevue de Isabelle Burgun au sujet de sa démarche d'écriture du livre Les sports

Méga Éditions : Quand tu avais 6-7 ans, quel métier envisageais-tu de faire une fois adulte?

Isabelle Burgun: Oh, la belle question! Quand j’avais 6-7 ans, je voulais faire pousser des plantes dans le désert, monter sur des grues pour construire des villes et aussi être « factrice des campagnes » à vélo, comme dans le film « Jour de fête » de Jacques Tati. Vous l'aurez deviné, je n’étais pas vraiment fixée.

C’est « seulement » à 12 ans que j’ai découvert les journaux et le journalisme et c’est ce que j’ai, depuis, toujours eu envie de faire : journaliste!

ME : Quel est ton souvenir du premier livre pour enfant que tu as lu et quel en était le titre? Pourquoi ce livre t’a-t-il plu?

IB: Facile! C’est Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, cela a longtemps été mon livre préféré. On me l’a d’abord raconté le soir et quand j’ai su lire, je l’ai tellement lu que les pages partaient au vent. J’ai dû le racheter et c’est aussi le livre que j’ai le plus offert.

J’ai aussi beaucoup aimé Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, Le Petit Nicolas de René Goscinny, L’Île au Trésor de Robert Louis Stevenson et tous les livres de Clive Staples Lewis comme Le Monde de Narnia, et bien d’autres. Je suis une grande lectrice!

ME : Y-a-t-il une personne (un professeur, un membre de la famille, une personnalité) qui t’a influencée dans tes choix de carrière?

IB: Il y en a beaucoup et pas toujours des personnes réelles – Tintin, est-ce que ça compte? Plus sérieusement, ma mère m’a toujours encouragée à choisir quelque chose qui me plaisait. Cela m’a donné confiance en moi. Mais je pense que c’est sans doute dans les livres que j’ai trouvé ma vraie vocation. J'ai lu des livres dans lesquels des journalistes comme Albert Londres ou Ernest Hemingway racontaient leur vie et leur travail sur le terrain. C’était toujours dans des pays exotiques avec beaucoup d’aventures et de difficultés. Je pense que cela me semblait une vie palpitante et comme je rêvais de beaucoup voyager, je pense que cela a beaucoup contribué à mon intérêt pour le journalisme. Mais j’avais une vision très romantique de cette profession... La chance, c’est que j’aimais beaucoup lire, écrire et que j’étais très curieuse, trois atouts dans le métier!



Tintin et Milou, Connaissance des Arts

ME : Quelles études as-tu faites ? Que comptais-tu faire comme carrière au début de ton parcours universitaire?

IB: Comme je voulais être journaliste depuis mes 12 ans, je me questionnais beaucoup sur mes études. J’aimais aussi beaucoup les sciences, particulièrement la biologie et les plantes mais aussi l’astronomie. Alors j’ai longtemps hésité entre une carrière en science ou en communication. L’année de mon baccalauréat, un programme en journalisme et communication s’est ouvert à l’université de ma ville. Et c’est là que j’ai fait mes études et que j’ai eu la chance de faire mes premiers stages dans de vraies entreprises de presse.

ME : Quand et comment as-tu découvert ta vocation de journaliste? 

IB: À 12 ans, je passais des vacances chez mes grands-parents. Pour passer le temps, je lisais beaucoup les journaux de mon grand-père et j’étais surprise par les informations variées qui s'y trouvaient. J’ai commencé par découper les articles et à réaliser des dossiers en les classant par thème : sport, culture, actualités, etc.

Une fois adolescente, j’ai commencé à m'intéresser à des magazines. J'en lisais à la maison et un peu partout, chez le docteur, le dentiste, etc. J’ai demandé que l’on m’abonne à Science & vie junior et à d’autres magazines. En fait, je lisais de tout et partout. C’était rare de me voir sans un livre, un magazine ou un journal dans les mains.

ME : Pourquoi avoir dit « oui » à la rédaction du projet Les sports?

IB: J’aime beaucoup le sport et les sports. Ce qui surprend beaucoup mes amis, car je n’en parle pas beaucoup. J’en ai fait tout au long de ma vie : course, vélo, natation, gymnastique (vive les barres asymétriques!), escalade, voile, etc. et surtout de la danse, qui est un mélange de sport et d’art.

Aussi, petite, nous nous réunissions en famille devant la télévision pour suivre les Jeux olympiques. Je fais ça encore avec ma fille. Je l’encourage à faire du sport pour se dépenser et même se défendre : elle a fait de l’escrime et j’aimerais qu’elle commence la boxe ou un autre sport de combat. Je nage et je cours encore beaucoup, je fais du yoga et je me déplace à vélo le plus possible.

ME : Quels sont tes sports préférés et pourquoi ?

IB: J’ai une préférence pour les sports individuels : ceux du dépassement de soi. J’aime nager et courir, c’est pourquoi je regarde les compétitions de natation et de plongeon mais aussi toutes les disciplines d’athlétisme. J’apprécie aussi les courses de vélo, le patinage et le ski acrobatique que je suis à la télévision, tout comme les matchs de hockey ou les compétitions de luge et de bobsleigh, en compagnie de ma famille ou de mes amis. Cela me donne toujours envie de sortir pour aller courir, glisser et me dépenser.

ME : Quelles sont les planches de ton livre que tu préfères et pourquoi ?

IB: J’ai beaucoup appris en écrivant ce livre, alors c’est dur de choisir. Je dirais que toutes celles qui touchent l’histoire du sport me plaisent beaucoup. J’ai aimé aussi apprendre sur des sports que je connais moins. J’ai découvert le boccia et le goalball, deux handisports que je ne connaissais pas. Comme pour tous les sports paralympiques, je suis en admiration devant ces athlètes impressionnants et leurs exploits incroyables.

ME : Si tu n’étais pas devenue journaliste et autrice, quelle carrière aurais-tu aimé faire ?

IB: Je pense que j’aurais aimé devenir professeure ou bibliothécaire. J’aime partager ce que je sais et j’aime partager les bons livres que je lis. Ou peut-être que j’aurais pu pratiquer un sport de manière plus sérieuse. Plus je lis sur les sportives et les sportifs, plus je me dis que cela doit être une vie vraiment intéressante de faire une activité que l’on aime tous les jours et de se mettre au défi aussi souvent. Et il y a tellement de sports différents que l’on peut toujours en trouver un qui nous plaît vraiment.

Crédit photo - Maïa Mejia