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Nathalie Ferraris nous parle de MA MINI ENCYCLOPÉDIE

Publié le 08/03/2021

L’auteure Nathalie Ferraris nous parle du parcours qui l’a menée à la rédaction de Ma mini encyclopédie,


Méga Éditions : Que voulais-tu faire dans la vie quand tu avais 6 - 7 ans ?

Nathalie Ferraris : Chanteuse. Mais je chante comme une casserole !


ME : Quel est ton souvenir du premier livre que tu as lu et quel en était le titre ? Pourquoi ce livre t’a-t-il plu ?

NF : Ma mère m’avait abonnée à une série de livres, « Walt Disney présente ». Je recevais deux livres par semaine. Le bonheur ! Recevoir quelque chose juste pour soi, par la poste, procure une joie immense quand on est enfant. Je me souviens de L’apprenti sorcier dans lequel Mickey donne vie à des balais ou des vadrouilles et leur fait faire le ménage à sa place. J’étais fascinée non pas par l’histoire, mais par les images. À cette fascination s’est ajouté un sentiment de peur. Avec ses gros yeux, le sorcier me terrifiait. Il était fâché parce que Mickey lui avait désobéi. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance des illustrations !

L'apprenti sorcier Disney

ME : As-tu eu un.e enseignant.e qui t’a donné le goût de la littérature ? Si oui, à quel âge ? Ou étaient-ce plutôt tes parents ?

NF : Enfant, je lisais peu. Il faut dire que dans les années 1970, il n’y avait pas une aussi grande offre qu’aujourd’hui. Je possédais quelques albums de la série« Martine » – j’adorais me perdre dans les illustrations de Marcel Marlier ! – et les trois premiers tomes de La petite maison dans la prairie. Si j’affectionnais la série télé, je m’endormais littéralement avec les romans. Il n’y avait que des descriptions ! J’ai aussi reçu en cadeau Les petites filles modèles et Les malheurs de Sophie. C’était rigolo, mais je me sentais très loin de la réalité décrite dans les livres de la comtesse. Étonnamment, c’est à l’université, grâce à une professeure passionnée et passionnante, que j’ai eu la piqûre des livres pour enfants. J’ai dévoré une quantité phénoménale de livres jeunesse pendant et en dehors de mes cours. Comme si j’avais eu besoin d’étancher une soif, d’offrir à la petite Nathalie tout ce qu’elle n’avait pas lu/vu dans sa jeunesse.


ME : Quel livre a été déterminant dans ton choix de carrière ? 

NF : En cinquième année, une camarade de classe, avide de littérature, avait déniché dans notre petite bibliothèque Au rendez-vous des revenants, un roman de la série « Alfred Hitchcock présente ». Elle en avait dit tellement de bien que tout le monde voulait lire ce livre. J’étais la septième sur la liste et j’avais hâte qu’arrive mon tour. Je n’ai pas été déçue ! L’intrigue était si captivante qu’au lieu de dormir, je lisais le roman sous mes couvertures, avec une lampe de poche. Mon amour pour la littérature, policière de surcroit, est né à ce moment-là. 


Au rendez-vous des revenants d'Alfred Hitchcock

 

ME : Pourquoi avoir choisi les études que tu as faites?

NF : J’ai fait des études collégiales en arts et en communications, et des études universitaires en cinéma et en littérature. J’aime l’art sous toutes ses formes !

 

ME : Quand tu as démarré tes études universitaires, que comptais-tu faire comme carrière ?

NF : Je savais qu’avec un diplôme en littérature, je pourrais enseigner, écrire ou devenir journaliste. J’ai finalement fait les trois. J’ai enseigné au collégial, j’ai été journaliste littéraire pendant près de vingt ans et j’ai écrit des livres pour enfants. Mes études et mon bagage m’ont aussi menée sur le chemin de la révision, de la correction et de l’édition. Bref, je baigne dans le monde du livre depuis longtemps !

 

ME : À quel âge as-tu publié ton premier livre ? Quel en était le titre ? Est-il toujours disponible en librairie ?

NF : C’était en 2001. J’avais 30 ans. C’est un roman, La picote du vendredi soir. Il est encore disponible. Et les lecteurs me disent toujours qu’ils se grattent quand ils lisent cette histoire !


La picote du vendredi soir de Nathalie Ferraris


ME : Si tu n’étais pas devenue auteure, journaliste, rédactrice, éditrice, qu’aurais-tu fait dans la vie ?

NF : Je caresse le rêve de me lancer dans l’illustration. Mais si je chante comme une casserole, je dessine aussi comme un pied ! Un jour, peut-être…


ME : Pourquoi avoir dit « oui » à la rédaction de Ma Mini Encyclopédie ?

NF : Écrire une encyclopédie représente un très beau défi. C’est certes un projet colossal, car il faut faire beaucoup de recherches, trouver des sources fiables, vérifier et contre-vérifier l’information. Pour la journaliste que je suis, c’est très stimulant. Si, en plus, cette encyclopédie s’adresse aux enfants, je suis doublement stimulée ! J’ai donc accepté avec joie de plonger dans le projet Ma mini encyclopédie parce que le défi était fort intéressant et parce que j’aime écrire pour les jeunes. Vulgariser l’information, trouver les mots justes, voilà un exercice qui me plaît grandement. Par ailleurs, le public visé en est un qui me ravit. Les enfants sont curieux, posent de multiples questions. Leurs « pourquoi ceci ? » et « pourquoi cela ? » m’enchantent. Écrire pour eux est un véritable cadeau ! Je ne pouvais pas passer à côté de cette belle opportunité! 


Ma mini encyclopédie Les Loulous présentent